Cinekap relance « Up Courts Métrages », son programme de formation de référence pour les jeunes cinéastes d’Afrique francophone.

Portée par le producteur sénégalais Oumar Sall, cette initiative, dont la 8ᵉ édition aura lieu de 2025 à 2026 à Dakar, s’adresse aux auteurs-réalisateurs et producteurs qui souhaitent passer un cap professionnel dans l’univers du cinéma.

Entièrement gratuite et accessible sur sélection, la formation s’étale sur huit mois et s’articule autour de deux grands pôles : l’écriture-réalisation de courts-métrages et la production audiovisuelle. Au total, plus de 1100 heures de formation combinant cours théoriques, ateliers pratiques, décryptages de films, masterclass et coaching individuel sont au programme. Nouveauté de cette édition : un format hybride qui alterne temps en présentiel et sessions en ligne, permettant de rendre la formation accessible à un plus grand nombre à travers le continent.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juillet 2025 sur le site officiel du programme. Pour candidater, les postulants doivent justifier d’au moins deux années d’expérience dans le secteur audiovisuel. Les éventuels scénaristes ou réalisateurs devront soumettre un synopsis et un traitement du scénario de quelques pages, tandis que les producteurs devront faire preuve d’une solide motivation et d’un parcours cohérent.

Depuis ses débuts en 2014, Up Courts Métrages a accueilli 67 auteurs-réalisateurs et 25 producteurs pour les accompagner dans le développement de leurs projets. 16 courts-métrages ont vu le jour grâce à lui et 10 projets sont actuellement en cours de développement. Sur le volet économique, Up courts a aussi un rôle à jouer : la dernière promotion 2021-2022 à elle seule a mobilisé près de 1000 emplois temporaires dans les métiers du cinéma.

Cette édition pourra compter sur une équipe de mentors de renom, parmi lesquels Alain Gomis, Ben Diogaye Béye, Moussa Sene Absa ou encore Baba Diop. Le programme est aussi soutenu par LAFAAAC (plateforme française de formation), avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD), pour intégrer les outils numériques comme le smartphone dans les méthodes pédagogiques.