Le Festival Clap Ivoire franchit une nouvelle étape dans son histoire en intégrant, pour la première fois, l’animation comme catégorie officielle de sa sélection nationale comptant pour l’édition 2025. La nouvelle a été annoncée par L’Office national du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI), l’institution organisatrice, via la conférence de lancement.

Jusqu’à présent, le festival se concentrait principalement sur les courts-métrages de fiction et de documentaire. L’inclusion de l’animation témoigne de la reconnaissance progressive de ce genre en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire, où des studios tels qu’Afrikatoon ont contribué à sa promotion et à son développement.

Dans ce cadre, l’ONAC-CI invite les cinéastes ivoiriens à faire le dépôt de leurs candidatures dans les genres suivants : fiction, documentaire et animation (court-métrage de moins de 30 minutes), au plus tard le 27 juin 2025.

Les catégories de participation sont divisées en trois segments :

  • Amateur : court-métrage de moins de 15 minutes ;
  • Professionnel : court-métrage de moins de 30 minutes ;
  • Premier ou deuxième long-métrage : plus de 59 minutes.

La phase nationale du festival se déroulera du 1er au 4 juillet 2025 à Abidjan. À l’issue de cette sélection, les films retenus représenteront la Côte d’Ivoire à la phase internationale, qui rassemblera des jeunes réalisateurs des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Pour participer, les candidats sont priés de déposer leur dossier complet selon les modalités indiquées sur le site internet de l’ONAC-CI.

Le festival CLAP IVOIRE est un festival concours de courts-métrages vidéo destiné aux jeunes techniciens et réalisateurs des huit (08) pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) depuis 2004.Pour cette édition, le thème retenu est : « Nouvelle vague africaine : identité culturelle et éducation par le cinéma ».
Selon les organisateurs, ce thème invite les porteurs de projets africains à s’interroger sur l’authenticité de leurs récits, à affirmer leur identité culturelle, et à repenser le rôle du cinéma comme vecteur d’éducation. Il s’agit, à travers cette réflexion, de questionner et de redéfinir l’histoire que l’Afrique souhaite désormais raconter au reste du monde.